Ralentir pour vivre, une belle invitation. Qui m’a conduit à une rencontre.
Catherine Spitz.
En 2004, son généraliste lui indique qu’elle est en burnout.
Un terme inconnu à cette époque.
En tapant sur internet, elle découvre que c’est « La maladie des gens qui ne savent pas dire non ». Cette information la met en colère, très en colère. Dans son entreprise, comme dans d’autres d’ailleurs, dire non signifie dehors.
De cette colère, elle en a fait un combat.
En 2018, elle crée « Ralentir pour vivre », une association avec des médecins, des psychiatres, des personnes à même de poser des mots sur ce qu’elle avait enduré.

Le déni, les étapes pour se reconstruire. Une situation qui met en porte-à-faux, comme si c’était l’individu qui n’avait pas réussi à gérer.
Elle s’insurge, le stress ponctuel, on peut le régir, il est dans nos gènes, l’homme des cavernes en proie aux mammouths savait le supporter. Mais le stress chronique, une pression sur le long terme, le culte de l’urgence, la concurrence exacerbée, la compétition et la manie d’évaluation provoquent des dysfonctionnements. C’est une pathologie de notre société.
Elle souhaite en parler, briser les tabous, car les gens qui ont subi un burn-out ont souvent honte.
J’ai été son invité sur Radio Gué Mouzot. (RGM) pour parler de mon livre – « La méthode Michelin, comment rendre les salariés inaptes au travail », témoignage de mon passé dans une entreprise délétère pour ma santé.
Ralentir pour vivre n’est pas une option. C’est vital.
Si vous aussi vous voulez témoigner, dans l’émission ou déposer par écrit votre histoire, contactez-moi.
2 commentaires
Catherine · 14 septembre 2023 à 9 h 41 min
Merci Eric pour ce chaleureux commentaire
Eric's Biographe · 14 septembre 2023 à 10 h 08 min
Avec plaisir Catherine. Merci à toi de porter ces sujets, les faire connaître, sensibiliser !